Votre capacité à générer un revenu est sans doute votre bien le plus précieux. C’est elle qui alimente vos projets, soutient votre famille et vous permet de bâtir l’avenir dont vous rêvez. La protéger, c’est avant tout vous donner la liberté de poursuivre vos ambitions, quelles que soient les circonstances.
Trois types de protections qui se complètent
Il existe différentes approches, qui peuvent coexister et se renforcer mutuellement :
Assurance invalidité collective
Offerte par l’employeur, elle constitue une première base de sécurité. Les prestations couvrent généralement entre 60 % et 75 % du revenu, mais attention : elles peuvent être imposables ou non, selon qui paie les primes. De courte durée, elles couvrent habituellement 17 ou 26 semaines, après un délai de carence de 7 jours ou moins. De longue durée, elles peuvent être versées jusqu’à 65 ans après une attente de 17 ou 26 semaines.
Assurance invalidité individuelle
Plus flexible, elle permet d’adapter la couverture à vos besoins et votre mode de vie. Elle vient personnaliser et bonifier la protection collective.
Assurance dette (prêts et crédits)
Elle garantit que vos obligations financières (hypothèque, prêt auto, cartes de crédit) sont assumées, même en cas d’invalidité.
L’importance de bien comprendre ses protections
L’objectif est de bâtir une stratégie de protection cohérente.
La couverture collective, lorsque disponible, est une base solide. Toutefois, plusieurs éléments peuvent réduire la prestation réellement versée :
- Les maximums avec et sans preuves de bonne santé, surtout si vous n’avez pas soumis les preuves exigées par l’assureur.
- La réduction indirecte (CAP), qui limite la prestation à 85 % de votre revenu pré invalidité.
La protection individuelle peut ajouter de la flexibilité et de la profondeur pour sécuriser le revenu jusqu’à la retraite. L’assurance dette, quant à elle, complète l’ensemble en protégeant vos engagements financiers.
Les bonnes questions à se poser
Pour optimiser sa protection, il est essentiel de bien comprendre :
- Le délai de carence est-il adapté à mes besoins et liquidités?
- Ai-je réellement accès à la pleine protection ou ai-je omis de soumettre des preuves de bonne santé?
- La définition d’invalidité couvre-t-elle mon emploi actuel ou toute occupation?
- Les prestations seront-elles imposables ou non? (selon qui paie les primes)?
- Y a-t-il un CAP ou une clause qui limite le montant versé?
- Quelle est la durée des prestations?
Se protéger n’est pas une démarche alarmiste : c’est un choix intentionnel pour préserver vos projets et votre qualité de vie, même quand l’imprévu survient.
- Savez-vous vraiment ce que couvrirait votre régime actuel?
- Vos prestations seraient-elles suffisantes pour maintenir votre qualité de vie?